À la découverte des lacs du Val d’Hérens avec son chien !

5 jours de trek à la découverte des lacs du Val d’Hérens avec nos chiens !

Le Val d’Hérens est une des plus belles vallées Suisse située dans le canton du Valais qui a su préserver son patrimoine et ses traditions !

Nous avons la chance d’y aller régulièrement et peu importe la saison, d’ailleurs vous pouvez retrouver notre article de blog sur le Val d’Hérens en hiver.

Pour ce trek, je suis partie en compagnie de notre chienne Utah et avec Marion, blog Madame Voyage, qui est une de nos abonnées Instagram et sa chienne Nova pour découvrir les lacs du Val d’Hérens. Un séjour qui se veut 100% dog friendly !

SOMMAIRE

Youpitrip, notre organisatrice de séjour !

Trek imaginé et organisé par Patricia de Youpitrip, guide habitante passionnée par le Val d’Hérens, son histoire et sa culture. Retenez bien son prénom car elle sera citée régulièrement dans cet article du fait de son implication. C’est donc Patricia qui a tracé notre itinéraire pour ces 5 jours. Elle nous a fournit le programme, les traces GPX et nous a fait quelques transferts + garde de quelques affaires pour alléger nos sacs (comme les pâtés et croquettes pour les chiens que nous avons pu récupérer pendant le trek).

Devis et rendez-vous téléphonique gratuit et sans engagement auprès de Patricia :

patricia@youpitrip.ch
What’s app : +41 79 858 97 10
Messenger : @youpitrip

Précision : Tous les hébergements ne communiquent pas de manière explicite concernant l’accueil des chiens donc l’idéal serait de réserver par téléphone et de les prévenir, une taxe supplémentaire peut-être appliquée par chien.

Récit de notre trek à la découverte des lacs du Val d’Hérens avec nos chiens !

Jour 1 – De Thyon au Barrage de la Grande Dixence par les Gouilles d’Essertze

15.3 km – 884m D+ et 635m D-

Nous avons débuté ce trek de 5 jour depuis le Parking de Thyon 2000 où l’on peut se garer gratuitement en été. De là, nous sommes partis à pied en direction du barrage de la Grande Dixence par les Gouilles d’Essertze. En principe, on aurait dû avoir une superbe vue sur les montagnes qui nous entourent mais la météo n’était pas vraiment avec nous en ce premier jour. C’est pourquoi nous avons commencé la rando plus tard que prévu soit à 9h45.

Spoil : c’est le seul jour où la météo était moyenne (nuageuse et brumeuse mais pas de pluie), le reste du trek nous avons eu que du soleil ! Et oui, le Valais est réputé comme la Vallée du Soleil avec en moyenne 300 jours de soleil par an !

Une randonnée qui monte progressivement, environ 3km et 350m D+ pour atteindre les Gouilles d’Essertze. Ensuite, nous avons entamé une première descente jusqu’à la cabane d’Essertze où nous avons traversé un alpage de vaches d’Hérens. Elles sont TRÈS impressionnantes, imposantes et dotées de magnifiques cornes les rendant encore plus intimidantes. Personnellement, j’ai été très impressionné par leur taille et leur musculature et j’aurais été bien plus à l’aise si j’avais su ce que j’explique dans l’onglet « le saviez-vous ? » ci-dessous. Bien sûr, sur ce passage nous avons attaché nos chiennes qui habituellement sont en libres puisqu’elles restent toujours près de nous et qu’elles ont un bon rappel.

LE SAVIEZ-VOUS ?

La vache d’Hérens est une vache REINE ! Issue du milieu montagnard, cette vache au physique atypique avec un corps musclé et des pattes courtes et solides, lui permettent d’exploiter les plus hautes prairies d’altitude. En juin, avant la montée dans les alpages, les vaches d’Hérens luttent entre elles de manière instinctive afin d’élire la reine du troupeau et donc de définir la hiérarchie pour vivre ensemble durant l’été. En effet, une hiérarchie doit être établis et la reine à pour rôle de guider et protéger son troupeau. Par contre, sous ses airs de combattantes, la vache d’Hérens est aussi une vache douce et qui s’attache facilement à son propriétaire.

Ce sont également des vaches laitières pour la fabrication du fromage à raclette Suisse et pour la fontine en Vallée d’Aoste.

Patricia nous a expliqué que les vaches d’Hérens étaient considérées comme des animaux de compagnie pour les habitants du Val d’Hérens. De manière générale, il y a une fierté et un attachement chez les locaux concernant cette race singulière. Il est même possible de soutenir les agriculteurs en parrainant une vache : https://www.edelalp.ch/

Pour mieux comprendre l’engouement autour de cette vache, vous pourriez assister à une inalpe (période : juin) ou à la rentrée des vaches chaque soir. Cela fait partie des expériences authentiques YoupiTrip proposées par Patricia !

Petite pause à la cabane d’Essertze avant de reprendre notre chemin, elle est située à 5.5km du parcours. Ils proposent des thés froids et des sirops fait maison comme celui au thym que j’ai pu goûter avec de l’eau pétillante. Vous pouvez également dormir (chien non admis) et/ou manger sur place. La cabane est ouverte de début juin à mi-septembre.

Ensuite, vous avez 2 options :

Celle que nous avons réalisé :
En suivant la trace réalisée par Patricia nous sommes tombés sur un panneau d’information sur les troupeaux et les chiens de protection aussi appelé patous. Sur ce panneau un sigle avec un chien barré… sous-entendu chien interdit ! D’après les informations que nous avons pu récupérer, les chiens ne seraient pas interdits mais fortement déconseillés. Nous avons décidé d’emprunter ce chemin quand même. Un superbe chemin en balcon relativement vallonné avec une vue qui se dégageait un peu plus. On pouvait déjà apercevoir le mur imposant du Barrage de Grande Dixence au loin.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Cette œuvre est une vraie prouesse humaine, le barrage a été construit entre 1953 et 1961 et il est à ce jour le plus haut barrage poids du monde et le plus massif d’Europe. En effet, il a une hauteur de 285m et compte 6 millions de m3 de béton. Impressionnant n’est-ce pas ? Le lac, quant à lui, fait 5km de long, a une superficie de 3,65 km² et une profondeur maximale de 227 mètres pour un total de 400 millions de m³ d’eau.

L’hiver dernier, nous avions participé à une activité nocturne (balade au clair de lune au pied du barrage) avec Patricia qui nous avait parlé de la construction du barrage mais aussi de l’Église Saint Nicolas à Hérémence (que nous avions visité avant la balade) dont l’architecture particulière ne vous laissera pas indifférent et dont la construction a également un lien avec le barrage. Voilà pour la partie historique…

On entame la dernière grosse montée avant de finalement rencontrer le berger avec son troupeau de moutons et ses patous parqués. Le berger nous a indiqué par où passer et les patous nous ont aboyé en nous accompagnant jusqu’à l’autre côté de la clôture. Comme à mes habitudes je ne panique pas, je parle et félicite tout le monde et tout se passe très bien. Nos chiennes étaient bien évidemment en laisse. Les patous ne sont pas agressifs et ils se contentent d’effectuer leur travail. Nous les avons rencontrés vers le km 13, donc pas très loin du barrage de la Grande Dixence. On continue de monter pour enfin apercevoir le barrage et le lac, j’aperçois également une cascade qui se jette dans le lac dont la couleur gris/bleu est vraiment superbe.

En principe, nous devions redescendre directement au pied du barrage et prendre le dernier bus à 16h44 qui nous épargnait 6km de route bitumée pour nous rendre à notre hébergement à l’Auberge du Val-des-Dix situé à Pralong. Malheureusement, nous sommes arrivées exactement à cette heure en haut du barrage. De ce fait, nous avons pris un peu plus notre temps pour profiter de la vue et prendre quelques photos supplémentaires.

Pour redescendre au pied du barrage plus rapidement nous avons décidé de prendre le petit téléphérique qui fait la navette du pied au haut du barrage pour gagner du temps et nous avons réussi à nous faire prendre en stop pour descendre jusqu’à notre hébergement.

Tarifs
Aller – retour : adultes 10 CHF / enfants 5 CHF / groupe 8 CHF par pers.
Simple course : adultes 5 CHF / enfants 3.50 CHF

Nous sommes donc arrivées à Pralong vers 18h à l’Auberge-Restaurant-Camping du Val-des-Dix tenue par Pierre et sa femme Chloé.

Ne vous fiez pas au panneau à l’entrée qui interdit les chiens, l’ancien propriétaire l’avait installé et Pierre a décidé de le laisser car il préfère que les gens lui demandent, tout simplement. Les chambres au look chalet valaisan sont très mignonnes et confortables, nous avions notre salle de bain privée mais certaines chambres la partagent sur l’étage.

En ce moment, le cuisinier est italien et il a à cœur de proposer les gnocchis fait maison que sa « mama » lui a appris. Marion a pu les goûter et vous les recommande. Pour ma part j’ai choisi le ragout et polenta, un vrai délice !
Le petit déjeuner est de qualité et copieux, on retrouve les croissants frais encore chauds, du salé (jambon, fromage, …), des céréales, du fromage blanc…

Une belle adresse « dog friendly » au pied du Barrage de la Grande Dixence à noter ! Il y a aussi la partie camping pour ceux qui préfèrent !

Retrouvez les traces GPX sur l’application ALLTRAILS

Variante :

En fait, le barrage de la Grande Dixence est un lieu incroyable et qui devrait se visiter sur une demi-journée voir même une journée entière. Patricia propose une variante de cette journée mais dans ce cas il faudra prévoir une journée supplémentaire pour la visite du barrage. En effet, une randonnée longe le barrage jusqu’au bout avec la possibilité d’aller manger soit à la Cabane des Dix pour les plus sportifs (A/R : 26km et 1253m D+), soit au refuge de la Barmaz qui est plus accessible (A/R : 8.8km et 419m D+).

Au lieu de prendre le chemin en balcon jusqu’au barrage et qui passe par le chemin déconseillé aux chiens. L’itinéraire redescend dans la vallée pour finalement remonter et dormir à l’alpage de Mandelon. Soit une journée de 12.1km, 907m d+ et 939m D-. Ainsi, on évite le transfert par Patricia depuis l’Auberge du Val-des-Dix jusqu’à l’alpage de Mandelon.

Jour 2 – De l’Alpage de Mandelon à Évolène par la gouille de Vendes et le lac d’Arbey

15km – 454m D+ et 1143m D-

9h30, Patricia est venue nous chercher à l’Auberge pour nous faire un transfert jusqu’à l’alpage de Mandelon où nous avons commencé notre journée. Cela nous évite une partie peu intéressante et du dénivelé. Comme vous pouvez le constater, nous avons fait seulement 340m D+ ce jour-là, ce qui est très confortable. Bien entendu vous pouvez monter à pied depuis l’Auberge et dans ce cas il faudra ajouter 6.8km, 514m D+ et 48m D-. Cette partie est plus sympa à faire l’hiver à raquette, nous l’avions fait avec Xavier et nous avions beaucoup aimé. Vous pouvez vous restaurer et acheté votre fromage sur place.

La journée s’annonce ensoleillée mais pas trop chaude. Nous quittons l’alpage de Mandelon vers 10h30 par une petite montée et une vue sur le barrage que nous laissons derrière nous.

Nous avons beaucoup aimé ce chemin, la vue y est dégagée et nous apercevons les montagnes qui nous entourent jusqu’à admirer la Dent Blanche et le sommet du Cervin. Nous arrivons assez rapidement à la gouille de Vendes, environ 3.8km. Qui dit gouille dit très petit plan d’eau mais quelle vue !!!! Les montagnes se reflètent dedans comme dans un miroir ! Nous sommes restés près de 20min pour photographier cette magnifique gouille et admirer la vue. Gros coup de cœur !

On continue notre chemin en balcon, toujours avec la vue sur la Dent Blanche et le Cervin ! MAGNIFIQUE ! On aime vraiment cette journée, on en prend plein les yeux. On finit par faire une pause pique-nique avec ce que nous avait préparé Pierre à l’Auberge. D’ailleurs, il a pu proposer une salade de riz à Marion qui est intolérante ++ au gluten. On se régale, moi avec mon sandwich et notre bout de tomme avant de reprendre notre route.

On débouche sur le Lac d’Arbey au 10^e kilomètre avec une vue imprenable sur la Dent Blanche et les glaciers de Ferpècle et Mont Miné. Également accessible depuis Évolène où nous avons fini la rando, ou une version un peu plus longue depuis les Haudères. Un lac accessible à tous puisque nous y avons rencontré plusieurs familles.

La descente jusqu’à Évolène s’est faite principalement parmi les mélèzes avec quelques vues de temps à autres.

Finalement, nous arrivons vers 18h30 à l’Hôtel Restaurant Eden tenu par Juliana et son mari Hadrien. Toutes les chambres ne sont pas « dog friendly » du fait de la moquette dans certaines chambres. Donc il faudra réserver par téléphone et prévenir que vous venez avec votre compagnon. Pour info, une taxe par chien peut-être appliqué dans cet hébergement.

C’est un ancien hôtel qui a été rénové par Juliana et Hadrien et qui a réouvert ses portes au moment du Covid. Il y a une très belle vue sur Évolène depuis notre chambre mais aussi depuis la terrasse extérieure qui permet de se détendre.

Nous nous sommes régalés le soir avec des plats dont les produits viennent directement du Val d’Hérens. Personnellement, j’ai pris le burger au veau d’Hérens et je vous le recommande les yeux fermés.

Petit déjeuner copieux et délicieux, mention spéciale pour le beurre de cacahuètes fait maison ! C’est marrant mais moi qui adore le beurre de cacahuètes, j’en trouve rarement dans les hôtels.

Retrouvez les traces GPX sur l’application ALLTRAILS

Jour 3 – D’Évolène à La Sage par la Gouille du Tsaté

12.9 km – 1304m D+ et 1010m D-

Départ le plus tôt possible de l’Hôtel Eden car une grosse journée nous attend notamment en terme de dénivelé mais aussi car nous devons rencontrer Patricia le soir même pour une petite activité en lien avec son livre « 111 lieux en Valais à ne pas manquer ».

Nous sommes donc partis sur les coups de 8h30 et nous avons traversé le village d’Évolène avant de nous enfoncer dans les bois et d’entamer le dénivelé. Déjà on peut commencer à admirer la vallée qui s’étend en contrebas d’Évolène jusqu’aux Haudères.

Nous avons traversé le petit hameau de Villa pour ensuite reprendre le chemin montant à travers les mayens et les alpages. Chemin très difficile à suivre sur le départ car peu de passage et les herbes étaient assez haute mais nous arrivons tout de même à nous frayer un chemin à l’aide de l’application Visorando sur laquelle nous avons téléchargé la trace GPX envoyée par Patricia.

Finalement, nous retrouvons un chemin carrossable en terre qui était beaucoup plus simple à suivre. On a quasiment toujours une vue sur les montagnes même si nous devions nous retourner pour en profiter. Ensuite, le chemin se veut relativement plat et en balcon avec une vue sur les montagnes et les glaciers. On finit par reprendre un chemin montant à alpage de Tsaté où nous rencontrons quelques vaches dans leur étable. En empruntant le chemin sur la gauche, nous continuons à monter vers le lac de Tsaté, nous y sommes presque et la vue est encore plus incroyable. On pouvait même apercevoir un autre lac – lac que j’avais repéré sur la carte – mais un lac (gouille) sans nom. J’ai déjà en tête de faire une petite boucle sur le retour pour aller le voir de plus près.

Enfin ! Nous arrivons au lac de Tsaté, il y avait une collection de linaigrettes autour du lac, vous savez ces petites fleurs blanches qui ressemble à du coton ?

On prend notre pause dèj avec notre pique-nique confectionné par Hadrien de l’hôtel Eden où nous avions dormi la veille. Il a pu proposer à Marion un sandwich avec du pain sans gluten, Marion a vraiment apprécié. Impatientes d’aller découvrir l’autre lac, nous arrivons rapidement sur une vue imprenable sur celui-ci et toujours ces montagnes et ces glaciers imposants tout autour ! Définitivement l’un de nos panoramas préférés du séjour !

Nous descendons jusqu’au lac mais comme à mes habitudes je préfère les vues en hauteur, quand bien même ce lac sans nom est une superbe découverte. On reprend notre chemin inverse jusqu’à bifurquer du chemin pris à l’aller pour nous rendre à La Sage. La descente est assez rapide et nous arrivons à 17h à La Sage dit « Sur les Rocs » car ce hameau à été construit sur une terrasse rocheuse surplombant Évolène.

Comme nous avions rendez-vous avec Patricia à 18h30, nous avons eu le temps de nous arrêter boire un verre et de prendre une bonne douche.

Cette nuit-là, nous avons dormi à l’Écureuil, un hôtel/refuge tenu par un ancien cabaniste nommé Jean-Michel. En principe fermé le mercredi et jeudi, nous n’avons pas pu le rencontrer. Cependant, en cas de demande comme pour nous, il peut laisser ouvert l’Écureuil mais sans pouvoir offrir le couvert hormis le petit-déjeuner. Une ambiance très différente des autres nuits, pour le coup on se retrouve vraiment dans une ambiance refuge, donc le drap de sac était obligatoire. Les petites chambres, généralement pour 2 personnes, sont très mignonnes et il y a une superbe vue !

Soirée histoires insolites à La sage avec Patricia de Youpitrip sur les traces de mon guide « 111 lieux en Valais à ne pas manquer ».

Comme déjà évoqué, Patricia est une guide-habitante du Val d’Hérens passionnée de littérature et d’histoire. Après l’histoire de l’Église d’Hérémence et du Barrage de la Grande Dixence l’hiver dernier, cette fois elle nous conta l’histoire d’une femme nommée Marie Quinodoz dit Marie des Collines née en 1914. Une femme qui bouscula les codes de l’époque et qui rassembla les gens du village dans son « Café des collines », lieu de rencontre entre les villageois et les gens d’ailleurs. Aujourd’hui, ce lieu existe toujours et ce nomme « Resto des Collines », la bibliothèque attenante, héritage de marie des collins, est libre d’accès et compte près de 4000 ouvrages bien qu’elle soit très petite.

Je vous invite à lire l’article de Patricia à ce sujet : https://www.youpitrip.ch/post/la-sage-un-village-une-ame

Après ce moment d’histoire et d’échange avec Patricia, nous sommes partis manger au Restaurant du Col du Torrent à La Villa, le hameau situé juste à côté de la Sage Une très belle adresse à noter également, on y mange délicieusement bien et la Cheffe Aurélie met tout son cœur dans l’élaboration de ses plats !

Retrouvez les traces GPX sur l’application ALLTRAILS

Jour 4 – De La Sage à Eison (St Martin) par la Gouille de Béplan

15.4 km – 1114m D+ et 1129m D-

Nous sommes repartis de La Sage vers 8h car une autre grosse journée nous attendait et bien sûr, nous préférons faire le dénivelé positif aux heures les plus fraiches. Nous avons traversé à nouveau le hameau de Villa mais cette fois-ci pour nous diriger dans l’autre sens de la vallée.

Une fois sortie de la forêt de mélèzes, une vue magnifique sur les montagnes et les glaciers s’offrent rapidement à nous, nous les laissons derrière nous mais nous ne manquons pas de nous retourner régulièrement pour en profiter. On retrouve une route d’alpage (route privée) entre les mayens avant de continuer à monter par les alpages jusqu’à atteindre la gouille de Béplan.

Attention avec les chiens, il y a beaucoup de marmottes donc si votre chien n’a pas un bon rappel il vaut mieux le garder attacher.

Sur le chemin, nous croisons une pierre à la forme atypique et seule au milieu de l’alpage et que nous reverrons sur le retour. Nous arrivons presque à la gouille de Béplan et nous pouvons apercevoir le troupeau de vaches d’Hérens et leur berger avec les montagnes et glaciers en arrière-plan. Finalement, nous atteignons la gouille mais malheureusement à cette période (fin août), la gouille est presque à sec. En effet, cette gouille existe grâce à la fonte de la neige et n’a aucune source d’eau pour l’alimenter, de plus les vaches d’hérens viennent s’y baigner et boire. Donc, je recommande de visiter cette gouille de juin à la mi-juillet. Patricia a pu m’envoyer quelques photos datant du 21 juin pour que l’on puisse se rendre compte.

On en profite pour pique-niquer avant d’entamer le chemin du retour. En principe, nous devions aller à l’épicerie de La Sage pour acheter de quoi manger étant donné que l’hébergement l’Écureuil était fermé. Mais, comme le repas au Restaurant du Col du Torrent était copieux nous sommes repartis avec notre doggy bag de Rösti pour le lendemain midi !

Perché tout là-haut avec cette vue inlassable, on entame la descente qui, on le sait, sera longue. 10km nous sépare de notre point d’arrivée à Eison et comme prévu ce fût long ! Je pense que la fatigue en ce 4^e jour avait eu raison de nous et il nous tardait d’arriver à notre hébergement. Nous laissons une nouvelle fois la vue derrière nous pour nous enfoncer dans la forêt de mélèzes. Le chemin vallonné mais descendant en balcon jusqu’à Eison nous offrait de temps à autre une vue sur le versant d’en face.

Nous atteignons notre hébergement « La Pension du Belvédère » vers 17h30 pour notre dernière nuit dans le Val d’Hérens et quelle nuit !

Définitivement notre COUP DE CŒUR du séjour, bien que les autres hébergements aient été très qualitatifs mais chacun totalement différents. Accueillis très chaleureusement par Marie-Carmen, son mari Michel et leur petit-fils de 15ans nommé Diego. La pension du Belvédère est un gîte de 9 chambres avec salle de bain partagée, notre chambre donnait sur la Pointe d’Hérens et sur les Dents de Veisivi. Cela fait 17ans que Michel travaille passionnément sur ce projet. Il a effectué les travaux seul avec l’aide de Marie-Carmen et ils viennent d’ouvrir en avril 2024 !

Nous avons vraiment apprécié leur accueil très chaleureux comme on en voit rarement. Nous avons également mangé à leur table le soir comme avec des amis, c’était très agréable ! Évidemment, si vous souhaitez votre espace il y a bien assez de tables dans la salle à manger. Marie-Carmen, passionnée de cuisine, nous a préparé des plats vraiment délicieux. Honnêtement c’est une expérience à vivre car je ne trouve pas les mots pour vous décrire à quel point ce sont des gens incroyables avec plein de belles histoires à vous raconter !

Les réservations se font uniquement par téléphone ou par email.

Retrouvez les traces GPX sur l’application ALLTRAILS

Jour 5 – D’Eison à Suen (St Martin)

5 km – 185m D+ et 404m D-

Nous finissons ce trek par une petite matinée de rando jusqu’à Suen où Patricia est venue nous faire un dernier transfert (45min) jusqu’au parking de Thyon 2000 où nous avons laissé notre véhicule le premier jour.

C’est donc d’Eison à Suen que nous avons marché sans difficulté car très peu de kilomètres et de dénivelé à travers la forêt de mélèzes, débouchant sur quelques magnifiques panoramas. Pas de lac à voir sur cette petite portion car j’ai demandé à Patricia de modifier son programme initial pour une matinée courte et ainsi, nous avons pu profiter d’une après-midi libre pour aller voir le lac le plus connu du Val d’Hérens. En effet, Patricia n’a pas souhaité mettre ce lac dans le programme afin de nous faire sortir des sentiers battus et parce que j’ai visité ce lac quasiment une dizaine de fois. Cependant, je ne me lasse pas de voir ce lac et Marion ne l’avait jamais vu donc je ne pouvais pas l’a laissé partir du Val d’Hérens sans découvrir le fameux Lac Bleu d’Arolla !

Autrement, nous devions partir d’Eison par le Pas de Lona et le Lac Louché avec un retour à St Martin près de Suen. Une randonnée de 16km – 1515m D+ et 1761m D-.

Le midi, nous avons mangé au restaurant La Taverne Évolénarde situé juste en face de l’Hôtel Eden où nous avions dormi la deuxième nuit. C’est également une très bonne adresse à noter !

Retrouvez les traces GPX sur l’application ALLTRAILS

Jour 5 - Après midi libre au Lac Bleu d’Arolla

Aller-retour de 2.7 km et 268m D+

Ce lac je pense qu’on ne le présente plus mais bon je vais quand même vous en parler un peu pour ceux qui le souhaite ! Je lui ai consacré un article de blog entier !

Ce que je retiens de ce trek de 5 jours dans le Val d’Hérens avec nos chiens !

L’accueil de manière générale.
Les villages qui ont su conserver leur patrimoine et tradition.
La gastronomie. On a VRAIMENT très bien mangé et le fait que TOUS les hébergements avec restauration ont pu proposer des plats et pique-nique sans gluten à Marion qui est allergique. Bien évidemment, pensez à le préciser au moment de la réservation, le pain sans gluten ne se fabrique pas en quelques minutes !
Mes 3 endroits préférés (à part le lac bleu) :
– La gouille de Vendes
– La gouille sans nom sous le Lac de Tsaté
– Le barrage de la Grande Dixence
Une nouvelle belle amitié entre Marion et moi et entre Nova et Utah

Budget pour 2 personnes et 2 chiens organisé par Youpitrip

Pour ceux qui ne souhaitent s’occuper de rien et juste profiter, faite appel à Patricia qui saura vous organiser un séjour selon vos envies.

Prestation d’organisation et de réservation par Patricia pour un trek de 5/6 jours pour 1 à 4 personnes.

Devis estimé CHF 450.- *** (sans option) comprenant :
– Accueil personnalisé à l’arrivée
– Road book détaillé étape par étage avec itinéraires et traces GPX + tips
– Youpi hotline durant le trek
– Transfert privé retour
– Option***Les balades de Patricia : expérience authentique et/ou virée commentée à Évolène Région sur les traces de mon guide « 111 lieux en Valais à ne pas manquer » CHF 80.- pour 2 personnes

Les petits plus (offert)
– Bagagerie
– Réservation de resto
– Pré-réservation des hébergements afin d’assurer la priorité

Nuité avec petit déjeuner compris : entre CHF 50.- et 70.- par personne

– à l’Auberge du Val-des-Dix à Pralong
– à l’Hôtel Eden à Évolène
– à l’Écureuil à La Sage
– à La Pension du Belvédère – Chambre Veisivi
Pique-nique pour 5 jours : entre CHF 12.- et 15.- par personne
4 dîners : Compter entre CHF 35.- et 45.- par personne (boisson, plat, dessert)

Ma liste de matériel avec mon chien

1 sac à dos environ 50l
1 pantalons
1 shorts
2 t-shirts mérino
1 doudoune
1 casquette
1 veste coupe-vent
1 veste de pluie
1 polaire
1 camelbak 2l
Matos photos
Chargeur téléphone
Trousse de toilette
Trousse de secours + médoc
Crème solaire
Lunettes de soleil
Snack
Papier identité + argent (liquide + CB)
Bâtons de marche
Chaussures de marche
Sacs poubelles
Papier WC/mouchoirs
Petit sac imperméable

Utah :

Paté x 10 (2 par jour)
Croquettes
Harnais
Laisse
Manteau de pluie ?
Friandises
Tire tiques
Sac à crotte
Trousse de secours (avec la mienne)

Avec tous mes remerciements :
Un séjour organisé par Youpitrip et en collaboration avec le Val d’Hérens et les Offices de Tourisme d’Évolène, d’Hérémence et de Saint-Martin.
Merci également à tous les prestataires !